1. Quelle est l’importance de la durabilité dans la stratégie de l’entreprise ?
La durabilité n’a pas été prise en compte ou abordée explicitement jusqu’à présent.
On en parle de temps en temps.
Certaines actions sont menées, mais sans approche structurée.
Il s’agit d’une priorité stratégique avec des objectifs spécifiques.
Elle est pleinement intégrée à la stratégie de l’entreprise.
2. L’entreprise dispose-t-elle d’un plan de durabilité formalisé avec des objectifs mesurables ?
Il n’y a pas de plan ni d’objectifs définis. L’entreprise ne dispose pas de plan de durabilité ni n’a établi d’objectifs spécifiques dans ce domaine. Il n’y a pas d’intention immédiate de développement.
Il existe des actions occasionnelles, mais sans plan formel ni objectifs clairs. Certaines initiatives de durabilité sont mises en œuvre, mais sans stratégie structurée. Il existe un intérêt à définir des objectifs pour l’avenir, mais ceux-ci n’ont pas encore été formellement établis.
Nous travaillons sur un plan de base avec des objectifs initiaux. L’entreprise a commencé à structurer un plan de durabilité avec quelques actions spécifiques. Des objectifs de base ont été définis, mais leur mesure et leur suivi restent encore limités.
Il existe un plan détaillé avec des objectifs mesurables et un suivi périodique. L’entreprise dispose d’un plan de durabilité clair, avec des objectifs et des indicateurs établis pour mesurer les progrès. Des examens réguliers sont effectués pour évaluer la conformité, mais l’intégration et la stratégie globale peuvent encore être améliorées. Les objectifs incluent des références aux ODD et des indicateurs alignés sur ceux-ci sont utilisés pour les suivre.
Le plan est pleinement intégré à la stratégie de l’entreprise et favorise une amélioration continue. L’entreprise a consolidé la durabilité comme pilier stratégique et le plan est pleinement mis en œuvre. Les objectifs sont ambitieux et sont continuellement revus, avec des ajustements stratégiques pour maximiser leur impact. Les résultats sont communiqués aux parties prenantes (fournisseurs, clients, investisseurs, etc.) et alignés sur les normes internationales. Les objectifs du plan de développement durable sont alignés sur les ODD et sont intégrés dans la prise de décision stratégique. L'entreprise surveille sa contribution aux ODD et la communique publiquement.
3. L'entreprise calcule-t-elle son empreinte carbone ou son impact environnemental ?
Ils ne sont pas calculés. L'entreprise n'a réalisé aucun calcul ni aucune étude sur son empreinte carbone ou son impact environnemental. Il n’existe aucun plan imminent visant à évaluer cet impact.
Il y a de l’intérêt, mais cela n’a pas encore commencé. L’entreprise a commencé à explorer la nécessité de calculer son empreinte carbone et son impact environnemental. Des méthodologies ou outils possibles ont été identifiés, mais aucun système de mesure n’a encore été mis en œuvre.
L’entreprise a réalisé une première évaluation de l’empreinte carbone de certains processus spécifiques, que ce soit au niveau du produit ou de l’organisation. Seuls les niveaux 1 et 2 sont pris en compte (émissions directes et indirectes liées à la consommation énergétique). Les émissions de la chaîne de valeur (Scope 3) ne sont pas évaluées.
Elles sont mesurées régulièrement dans toute l’entreprise. L'entreprise calcule régulièrement son empreinte carbone et son impact environnemental, que ce soit par produit, par processus ou par l'ensemble de l'organisation. Les Scopes 1 et 2 sont approuvés de manière structurée. Certaines analyses partielles du Scope 3 commencent à être intégrées, par exemple les émissions liées aux transports ou aux fournisseurs.
Une stratégie de réduction continue basée sur les données et incluant le Scope 3 est appliquée. L'entreprise calcule son empreinte carbone au niveau global (organisation et produits). Les Scopes 1, 2 et 3 sont mesurés de manière structurée, incluant la chaîne d’approvisionnement et l’utilisation finale des produits. Les objectifs de réduction sont définis conformément aux cadres internationaux (par exemple, objectifs fondés sur la science). Les résultats sont publiés et des actions d’amélioration continue sont menées.
4. Comment la durabilité est-elle communiquée et publiée au sein et à l’extérieur de l’entreprise ?
Aucune information sur la durabilité n'est communiquée ou publiée. Il n’existe aucune stratégie de communication sur la durabilité, ni à l'intention des travailleurs, ni à l'extérieur. L'entreprise ne publie pas d'informations sur ses initiatives environnementales ou sociales.
Des mentions occasionnelles sont faites, mais sans stratégie définie. Mention occasionnelle de la durabilité dans les communiqués internes ou externes, mais sans structure formelle. Quelques références à des initiatives dans les documents de l'entreprise ou sur le site Web, mais sans détails ni suivi d'impact.
Il existe une communication interne structurée et des informations publiques de base. L'entreprise réalise des communiqués internes périodiques (formations de base, conférences ou documents internes). Les informations sur la durabilité sont publiées dans des rapports de base ou sur le site Web, mais sans respecter les normes internationales. Il n’y a aucune vérification externe de ce qui est communiqué.
La durabilité est communiquée régulièrement et publiée conformément aux normes internationales. L'entreprise intègre la communication dans sa stratégie interne (formations régulières, actions de sensibilisation, protocoles de bonnes pratiques). Les informations sont publiées selon des normes reconnues telles que GRI (Global Reporting Initiative). La transparence des informations est évaluée pour éviter les pratiques de greenwashing.
La communication et la publication sur la durabilité sont intégrées à la stratégie de l'entreprise et alignées sur la réglementation CSRD, et précisent comment elle contribue aux ODD prioritaires de son secteur. La durabilité fait partie de la culture d’entreprise, avec une formation continue et une implication de toute l’organisation. L'entreprise publie des rapports de durabilité détaillés, avec vérification externe et alignés sur la CSRD. Un suivi rigoureux est effectué pour éviter les risques de greenwashing, et garantir la transparence envers les investisseurs, les clients et les autres parties prenantes.
5. Comment l'entreprise gère-t-elle la diversité, l'égalité et l'inclusion (DEI) ?
Il n’existe pas de politique formelle de diversité, d’égalité et d’inclusion (DEI), ni d’actions spécifiques pour la promouvoir.
Il existe des actions spécifiques (par exemple, sensibilisation, soutien aux groupes sous-représentés), mais sans plan structuré ni indicateurs de suivi.
L'entreprise dispose d'une politique de DEI définie et des actions spécifiques commencent à être mises en œuvre, mais avec une application partielle et sans contrôle détaillé.
La politique de DEI est active, avec des objectifs mesurables, un suivi périodique et des actions structurées pour promouvoir l’égalité des chances et l’inclusion.
L'entreprise dispose d'une stratégie de DEI de pointe, avec une formation continue, des plans de développement inclusifs, des indicateurs d'impact clairs et des actions proactives pour garantir un environnement de travail équitable.
6. Comment l'entreprise gère-t-elle le bien-être au travail et les conditions de travail ?
Il n’existe pas de politiques actives de bien-être au travail ou de programmes au-delà des exigences légales de base.
Des actions spécifiques sont menées (ex. flexibilité occasionnelle, activités de santé), mais sans stratégie claire ni plan formalisé.
L'entreprise dispose de programmes de santé, de sécurité et de conciliation professionnelle, mais leur impact reste limité et le suivi est partiel.
Il existe une stratégie claire pour le bien-être au travail, avec des actions telles que des horaires de travail flexibles, des formations continues, des programmes de soutien psychologique et des mesures de conciliation.
L'entreprise dispose d'une stratégie de bien-être au travail de pointe , avec des indicateurs de qualité du travail, des politiques de travail saines, des bénéfices pour les employés et des mécanismes actifs pour garantir un environnement de travail sûr et équilibré.
7. Comment l’éthique de l’entreprise et la transparence sont-elles gérées ?
Il n’existe pas de code d’éthique formalisé ni de mécanismes de surveillance.
Il existe un code d’éthique de base, mais il n’existe pas de contrôle efficace de son respect.
L’entreprise a mis en place des mécanismes de surveillance de base, tels qu’un canal de signalement, mais dont l’utilisation est limitée.
Il existe un système solide de conformité réglementaire et de transparence, avec des audits internes réguliers.
L'entreprise dispose d'un système d'éthique et de transparence de pointe, avec des audits externes et un alignement sur des réglementations telles que la directive européenne sur la diligence raisonnable.
8. Comment l’entreprise gère-t-elle les risques et les mesures d’adaptation au changement climatique ?
L'entreprise n'a pas identifié les impacts possibles du changement climatique (par exemple, manque d'eau, interruptions dans l'approvisionnement en matières premières, etc.) sur son activité et n'a pas adopté de mesures d'adaptation.
L’importance du changement climatique est reconnue et des risques possibles ont été détectés, mais sans stratégie d’adaptation claire.
L’entreprise a identifié les risques climatiques les plus pertinents et a commencé à mettre en œuvre des mesures d’adaptation de base, mais toujours sans plan consolidé.
Il existe une stratégie d’adaptation climatique définie avec des actions spécifiques pour réduire la vulnérabilité aux impacts du changement climatique (par exemple, gestion des ressources en eau, infrastructures résilientes, diversification des fournisseurs, assurances climatiques).
L’entreprise a intégré l’adaptation au climat dans sa stratégie globale, avec des actions de pointe pour atténuer les risques et profiter des opportunités liées au changement climatique. De plus, elle travaille avec les fournisseurs et les parties prenantes pour maximiser sa résilience climatique.
9. Comment l'entreprise prend-elle en compte la protection de la biodiversité et des écosystèmes dans son activité ?
La biodiversité ou l’impact de l’entreprise sur les écosystèmes ne sont pas pris en compte.
Des actions occasionnelles ont été menées, comme la réduction des impacts locaux ou la collaboration avec des entités environnementales, mais sans stratégie globale.
L'entreprise a identifié ses principaux impacts sur la biodiversité et a commencé à mettre en œuvre des mesures pour les réduire, comme la gestion responsable des ressources naturelles.
Il existe une stratégie structurée de protection de la biodiversité, avec des actions spécifiques telles que la restauration des habitats, des plans de compensation des impacts environnementaux ou la collaboration avec des initiatives de conservation.
L'entreprise a intégré la protection de la biodiversité dans sa stratégie d'entreprise, en appliquant le principe de « No Net Loss » ou « Net Positive Impact », en utilisant des matériaux régénératifs, en promouvant des pratiques d'économie régénératrice et en travaillant activement à la restauration des écosystèmes.
10. L'entreprise travaille-t-elle avec des fournisseurs et des collaborateurs qui partagent ses valeurs de durabilité ?
Les critères environnementaux ne sont pas pris en compte lors de la sélection des fournisseurs.
L’entreprise prend en compte la durabilité dans certains cas, mais ce n’est pas une exigence fondamentale.
La priorité est donnée aux fournisseurs locaux ou aux fournisseurs ayant de bonnes pratiques environnementales, mais il y a une marge d’amélioration dans la sélection.
Elle travaille activement avec des fournisseurs engagés envers la durabilité et donne la priorité à ceux qui représentent une empreinte plus petite au sein de la chaîne de valeur.
L'entreprise travaille uniquement avec des fournisseurs certifiés selon des normes reconnues (par exemple, ISO 14001, EMAS, FSC, Fair Trade, B Corp), et réalise des audits pour garantir le respect des critères environnementaux, sociaux et éthiques. Les fournisseurs qui disposent de plans de réduction des émissions (Scope 1, 2 et 3), de politiques et de processus d’économie circulaire qui minimisent l’impact sur la biodiversité sont prioritaires.